vendredi 21 octobre 2016

Prenez garde aux démagos (Arcus, 2014)

Arcus, 2014. Composée par David d'Ascenzo, Jean-Marc Ernes, Owen Blondeel et Stéphane Monseur. Texte de Jean-Marc Ernes.

Cette texte taille un costard aux chanteurs ou musiciens rebelle qui utilisent leur art comme une tribune politique juste pour se donner un genre. Il n'y a pas grand chose d'autre à en dire...

Prenez garde aux démagos Tu leur fait confiance Ils te ressemblent Leurs discours illustrent le pire C'que tu veux entendre Voix de Cassandre ? Et ton intellect est flatté Prenez garde aux démagos Leurs tribunes varient Et même sur scène S'en servent pour se faire mousser Artiste à texte et engagés Je vous emmerde vous me faites chier Donneurs de leçons guides de pensée Cette litanie sert votre image vous y croyez Prenez garde aux démagos Arborant le drapeau De la révolte Contre l'autoritaire De salle en salle de ville en ville Mais nous prends-tu pour des débiles Arrête de nous tutoyer Nous sommes nombreux A t'écouter nous haranguer Prenez garde aux démagos Vous avez soif de liberté Nourrissez-là de vos idées Arguments contre argumentés Place aux débats Toi l'chanteur arrête de faire chier Prenez garde aux démagos

Ils rêvent ailleurs (Arcus, 2014)

Arcus, 2014. Composée par David d'Ascenzo, Jean-Marc Ernes, Owen Blondeel et Stéphane Monseur. Texte de Jean-Marc Ernes.

Voici, une fois n'est pas coutume, un texte plus lyrique et plus poétique qui doit se ressentir avant d'être compris... Un peu comme à l'époque d'Arkham... A croire que de travailler à nouveau avec le même guitariste m'inspire le même type d'écriture. J'y ai tout de même placer une référence aux "Libertés qu'il nous reste" qui devait être le titre du second album de D.Majiria. La compo, en ternaire, a d'ailleurs beaucoup de point commun avec celle que Gaëtan proposait.

Ailleurs Ils y croyaient les mains liées Censés prier face aux lumières et d’instinct
S’en dégager sans dire un mot Et décamper sans dévier du lointain
S’il faut subir il vaut mieux fuir Et puis grandir au-delà du choix cornélien
Et par delà les libertés Qu’ils leur restaient ils ont vécu leur destin Ils rêvent ailleurs N’est-ce pas stupide et intrépide Sauter dans le vide Pour atterrir où en somme ?
Ils ne savent pas mais ils sont là Comme des appâts Peut-être un genre qu’ils se donnent ?
Ils veulent tricher et espérer Sans dévier Ils croient suivre la même route
C’est onirique métaphysique Puis ils se quittent Mais au loin subsiste un doute Ils rêvaient ils voyaient Un ciel rougeoyant Ivre de leurs méfaits Ils rêvaient ils croyaient Sortir ivres, ardents, éclatants, Intenses et imparfait Ils aiment le hasard et Ils craignent le désespoir Leur peine accompagne leur tendre Mépris du désir de fuite
Composés de faibles et de forts Existants comme des métaphores Baladés et trompés Fidèles à eux-mêmes oubliaient Qu’ils rêvaient ils voyaient Un ciel rougeoyant Ivre de leurs méfaits
Ils rêvaient ils croyaient Sortir ivres, ardents, éclatants, Intenses et imparfait Ils oublient tout ils rêvent ailleurs Ailleurs

Après l’ouragan (Arcus, 2013)

Arcus, 2013. Composée par David d'Ascenzo, Jean-Marc Ernes et Stéphane Monseur. Texte de Jean-Marc Ernes.

Premier single d'Arcus. Cela parle du chaos et d'un individu qui l’appréhende avec sérénité. 



Une nuit agitée
Je me suis réveillé
Un ciel déchaîné mat et cendré Un œil atroce m’emporte Au cœur du tourment Après l’ouragan Que va-t-il me rester ? Partout l’obscurité De la boue sur mes pieds Le chaos tout ce bruit Je ne me sens pas touché J’avance paisiblement au milieu du vent Après l’ouragan Si ma vie recommençait Je souffrirai moins Je serai un homme nouveau Enfin prêt à vivre pleinement Je me sens excité Au milieu d’un drame je jouis Espérant reconstruire Une vie que je n’ai pu vivre La colère enfin fait place à l’envie Fait place au désir de vivre Après l’ouragan Je serai fort et beau Mes richesses ne seront que spirituelles Je ne garde que l’essentiel Après l’ouragan Je serai un homme nouveau Partageant mes espoirs existentiels Je sens pousser mes ailes Au cœur de cet ouragan qui m’a emporté Oh non je sens que je perds pied Oh non je me sens décoller Après l’ouragan Je serai mort et inhumé

Le Pont (Arcus, 2013)

Arcus, 2013. Composée par David d'Ascenzo, Jean-Marc Ernes et Stéphane Monseur. Texte de Jean-Marc Ernes.

Deuxième compo d'Arcus. Si un pont est symbole de lien entre les gens. Qu'en est-il de toutes ses spécificités morales et sociales...


Sur le pont de pierre passent les idées Liquides et claires, elles s’enivrent De notre passé Sous le pont de bois passent les âmes Fragiles elles explorent nos joies Et nos mélodrames Ils se sont donné rendez-vous Sur le pont des âmes et des sens Leurs illusions et leurs absences Les mettent à genoux Sous le pont des bois stagnent la révolte Tapis dans l’ombre attend Que nos idées s’envolent Sur le pont de pierre stagnent la loi Elle domine et nous empêche De nous libérer de nos choix Ils se sont donné rendez-vous Sur le pont des âmes et des sens Leurs illusions et leurs absences Les mettent à genoux Et ils se sont donné rendez-vous Sur le pont des âmes et des sens Leurs illusions et leurs absences Les mettent à genoux Faire taire ceux qui vont à l’envers Le sens ouvert austère Et traverser Ils se sont donné rendez-vous Sur le pont des âmes et des sens Leurs illusions et leurs absences Les mettent à genoux Et ils se sont donné rendez-vous Sur le pont des âmes et des sens Leurs illusions et leurs absences Les mettent à genoux

jeudi 20 octobre 2016

Réflexe animal (Arcus, 2013)

Arcus, 2013. Composée par David d'Ascenzo, Jean-Marc Ernes et Stéphane Monseur. Texte de Jean-Marc Ernes.

Nouveau groupe avec deux nouveaux musiciens, ou presque... passé un temps par Rorcha, sur la fin... Nouveau ou presque car avec David on s'est croisé quelques fois aussi...

On redémarre en force avec ce texte qui parle de la bestialité animale qui sommeille en nous !



Tu ne tiens pas le choc te laisse séduire Tu peine à peine à enfouir L'effet de ces courbes produisant Cette réaction c'est déroutants Effet radical Réflexe animal La croiser peut te faire frémir Sans attendre te veux la saillir Parfois te pense être dément Tes canines s'aiguisent doucement Croquer dans ce fruit défendu Et pourquoi monter dessus Tu l'as appâté Et amadoué Tu atteins la caléfaction Il est temps de passer à l'action Puis tu es partit comme un con L'esprit submergée d'instinct de pulsion Était-ce un de ces mauvais jours Où tu cherchais le détour La fuite, la panique, le mensonge Avant qu'elle glisse dans ses songes Et s’en décoller Et s'en dépêtrer Sans un mot, sans un geste fuir Et le lendemain surenchérir Et tu es partit comme un con L'esprit submergée d'instinct, de pulsion D'instinct de passion Et d'aversion Pour ta réaction Puis tu es partit comme un con L'esprit submergée d'instinct de pulsion

Je craque (Rorcha, 2013)

Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Je pense que c'est le texte le plus déprimant que j'ai écris. Plus rien ne va, je craque... C'est aussi le dernier que j'écrirais pour Rorcha. Après un an de travail à distance avec Gaëtan, on décide de recommencer à répéter avec Patrice de retour mais cette fois à la batterie. Tout le monde semble très motivé mais quelques jours après la première répétition, Michel nous annonce sa décision d'arrêter. Gaëtan suit dans la foulée. Je reste un peu sur ma fin. J'aimais vraiment ce projet et il me permettait d'explorer un univers musical rock qui me convient bien... Mais peu importe, l'aventure continue avec Arcus...

Je craque grosse fatigue
Travelling rapide sur des choix impossible
Je suis submergé
C'est un jour sans va falloir expurger

Pourtant tout allait si bien hier
Mes idées étaient claires
Je ne cherchais pas en vain quoi faire
Occupé d'une vie entière

Le silence de mes maux
La quiétude du hameaux
Le stress s'est éloigné
Et je me sens vidé abandonné

Je craque la pression
Est retombée de la tête sur mes pieds
Je craque l'agitation
M’empêche peut-être de penser
Qu'une autre vie pourrait me combler

Et je regarde le vent souffler
Balayant les saisons
Je prends le temps de m'allonger
Ecoutant d'autres sons

Que le silence de mes maux
Comme sur le fil de l'eau
Le stress s'est éloigné
Et je laisse là mon fardeau

Je craque...

Mon petit coin de terre (Rorcha, 2013)

Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Gaëtan a vraiment dû se demander ce qu'il m'était passé par la tête le jour où je lui ai envoyé ce texte. Comme il est très respectueux, il ne l'a jamais formulé tel quel. Il est vrai qu'on pourrait se demander ce qui m'a pousser à écrire un texte aussi peu rock'n roll... Cela dit, le refrain à la Beattles et le reste du morceau très coolos m'ont vraiment inspiré cette atmosphère... pantouflarde-écolo-bobo... 

J'admire et je chéri mon tout petit coin de terre
Nombril vert qui est envié par tous mes voisins
Locataire ou propriétaires
Merci Demeter pour ce jardin extraordinaire

Week-end enviable
Où je fais pousser dans mon jardin
Des épinards et de la salade
Des tomates fraîches sans produits malsain
C'est plus malin

J'évite les pesticides grâce à mon hérisson
Et le jus d'orties j'en mets partout à foison
Même que la nuit je rêve que je bêche
Ce joli jardin
Mes poumons ravivés par cette odeur de terre
Oui pour ce mode de vie je prêche

Week-end enviable
Où je fais pousser dans mon jardin
Des épinards et de la salade
Des tomates fraîches sans produits malsain

C'est plus malin




Ton anomalie (Rorcha, 2013)

Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Voici une ode à l'imperfection. Ces particularités qui font la personnalité physique d'une personne, qui font son charme, sa spécificité... Bien loin des cannons classiques de la beauté. Parfois certains textes de cette périodes semble inachevés et pour cause, les chansons l'était aussi, parfois juste des ébauches...

Ton anomalie ton anomalie
Imperfection viscérale obsédante qui me réjouis

Loin d'être enlaidi loin d'être enlaidi
Petit plus qui fait ton charme intolérable pour ton esprit

Cet air aguerri cet air aguerri
Et moitié moins séduisant que ta désirable anomalie

Insoumis je veux voir ton âme
Traverser les détails
Refusant le parfait
Je veux qu'on profane toutes ces superwomens
Allégories des idéaux
Etre ce que tu es ce qui est vrai

Ton anomalie ton anomalie
Épicentre de ton charme nourrissant notre désir si brutal
Sur le fil de l'imparfait on met tout
Des laides et des belles qui se déballent
Au minimum et ça sans fin

Soumis au moins aux bas instincts
Qui forgent les marques de nos trop courts passages
Dans le sillage le poids de l'âge
Les stigmates de la raison j'en fait l'étalage





Clowns (Rorcha, 2013)

Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Clowns est une version sophistiquée de "Rires cruels". Le thème est similaire : la raillerie; la moquerie qui, même s'il elle n'est pas drôle, provoque le rire car elle met en évidences les faiblesses et les différences pour les tourner en dérision avec souvent beaucoup de cruauté.

Ce qu'on est mon gars des méchant qui rient des déboires de la vie
La déchéance des autres nourri nos drôleries
Sous notre maquillage se cache l'ignominie

Satire trébuchante tragique amusante
Nous rendons drôle vos vies insignifiantes

Ris donc avec moi de nos mauvais tours
Nos blagues nos farces bouffonneries
Ris donc seulement si tu crois
Que c'est mieux de se moquer de nos malheurs et de nos tragédies

De nos tragédies

Ce qu'on est mon gars deux débiles cinglés
Deux fous enragés et nos cibles choisies au hasard
Et je ne crois pas qu'on puisse s'acharner
Tout comme on le fait sans cesse et pas discret

Complètement victime innocente anonyme
Ce que j'aime torturer sans cesse sans arrêt
Et que l'on immole par ce feu fait de paille
Dont on farcis les entrailles d'épouvantails

Aucune indulgence pour qui fait allégeance
A sa majesté le roi des saltimbanque
Malheur au vil flatteur qui ose une cinglante

Ris donc avec moi de nos mauvais tours
Nos blagues nos farces bouffonneries
Ris donc seulement si tu crois
Que c'est mieux de se moquer de nos malheurs tragédies
Ne t'arrêtes pas de rire de ces crétins
Ces crétins et béotiens
Ces crétins...





J’avoue tout (Rorcha, 2013)

Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Ce texte parle de la dépression post-éjaculatoire chez l'homme. A moins que ça ne raconte simplement ce qui se passe chez un mec lorsqu'il ramène une fille chez lui juste pour s'envoyer en l'air... avec un grosse dose de franchise ou de méchanceté... à vous de voir.

Vous qui dormiez dans mes bras cette nuit
Sortez tout de suite de ce doux
Lit témoins de nos ébats

Indésirable désormais
Mon souhait est de vous voir maintenant décamper
Je suis incommodé

J'aimerai que vous partiez maintenant
Oui partez sur le champs

Votre visage votre bronzage
Vos courbes vos formes vos tatouages
Mais combien tout ça me déprime
Oh non je ne veut plus y penser

Oui de vous je me fout
J'avoue tout
J'avoue tout
Hier j'ai vraiment tout inventer

Al guenilles (Rorcha, 2013)

Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

En été 2013, Stéphane et David décident de quitter Rorcha. Le groupe se retrouve sans batteur et décide de s’octroyer quelques mois pour produire 5 titres avec le même procédé que "Ca ne peut pas s'arrêter". Dans ce laps de temps, Gaëtan a l'envie d'explorer un nouveau style musical : le blues. Il envoie plusieurs titres sur lesquels des textes sont écris. "Al guenilles" est le premier. Il s'agit de la dernière période de Rorcha avant la fin.

Al guenille raconte l'histoire de Al, un hobo, un de ces vagabonds des années 1930. Sorte d'écho temporelle à "Sans attaches".

Fou d'avoir vécu seul comme un mort à l'extérieur
Dans ses artères coulent l'alcool
Al guenille pue de la gueule

Voyageant au gré du vent
Marquant son passage juste en traçant
A la craie ou au charbon
Les endroits nauséabonds
Que fréquentent les vagabonds
Comme lui comme lui

Sous ce chapeau déformé
Se dresse un hobo à l’existence cabossée
Se cette barbe mal taillée
Se dresse un hobo dépression ou liberté

Qui parmi vous peut dire ce que vite un hobo
Qui parmi vous peut dire ce que vite un hobo

Il survit de combines
De train en train le pays sillonnant
Un monde noir anthracite
Produit de l'industrie dominante

Refusant l’aliénation
D'une vie bien rangée organisée
Préférant la perdition
Et l'ivresse pour échapper
A une vie d'abnégation
Comme lui comme lui

Sous ce chapeau déformé
Se cache un hobo à l’existence cabossée
Se cette barbe mal taillée
Se cache un hobo dépression ou liberté

Ça ne peut pas s’arrêter (Rorcha, 2013)

Rorcha, 2013. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Dernière compo de Rorcha créée lors d'une répétition. C'est aussi la première qui sera travaillée en home studio par mes soins. Lors de cette période, Rorcha subit quelques bouleversements : départ de Patrice, puis départ de Yoni, remplacé par Stéphane et quelques temps plus tard, arrivée de David quelques temps plus tard comme nouveau guitariste. Oui le David d'Arkham et des débat de D.Majiria. Lara, notre violoniste, tant qu'a elle prends quelques peu ses distances.

Malgré cette ambiance particulière, ce texte est pour une fois léger : il parle du plaisir d'être en vacances au soleil... Pure composition car je n'apprécie ça pas autant que ce texte pourrait le laisser penser.

On y vas à pied Sur le sable mouillé Que c'est long que c'est long que c'est long Pour y arriver Et se balader Ou bien se baigner Que c'est bon que c'est bon que c'est bon Cet air de farniente Lézarder sous un soleil d'été Je suis comblé décontracté Ca ne peut pas s'arrêter Trop courte journée Trop courte soirée Le temps passe le temps passe le temps passe Je ne veux pas rentrer Je veux profiter Je veux prolonger Que c'est bon que c'est bon que c'est bon Y'a-t-il un moyen pour rester et Lézarder sous un soleil d'été Je suis comblé décontracté Ca ne peut pas s'arrêter Lézarder sous un soleil d'été Je suis comblé décontracté Ca ne peut pas s'arrêter

La Fin d’un monde (Rorcha, 2012)

Rorcha, 2012. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Notre monde tel qu'il est touche à sa fin. C'est une de mes conviction. Je ne parle pas d'explosion de météorite ou de pandémie mais plutôt d'un changement de paradigme. C'est tout le sujet de ce texte qui se veut positif.

C'est la fin d'un monde Il ne faut que quelques secondes Revers de lumière balayé Nos tares et nos mauvaises idées C'est la fin d'un monde Que notre folie soit féconde Sur les cendres de notre passé Reconstruire un avenir apaisé Oh mes frères et sœurs c'est nos pères Et mères qui ont provoqué Cette fin imposée Yeah C'est la fin d'un monde Et un nouveau qui se fonde Le long terme est favorisé L’harmonie la paix glorifiées C'est la fin d'un monde Tous sur une même longueur d'onde Tous unis comprenant enfin Que rien n'existe au-delà de nos cœurs et de nos mains Frères et sœurs c'est nos pères Et mères qui ont provoqué Cette fin imposée Oh mes Frères et sœurs nos prières Au père elles sont invoquées Pour nous contrôler Yeah Cette fin imposée Fin imposée Fin imposée Frères et sœurs nos prière Les prières de nos pères Et des pères de nos pères Oh cette ère, glorifions oui cette ère Nouvelle ère de liberté de sérénité et de lumière

La Plèbe (Rorcha, 2012)

Rorcha, 2012. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Lorsque la populace décide du sort d'un individu sans autre forme de procès. Thème déjà abordé dans "Leur monde". Ici, l'accusé devient une victime sacrifiée.

Lumière par-delà les flambeaux Comme d'antan Lumière par-delà les barreaux Insouciant La sagesse face à nos bourreaux Lénifiant La loi contestée de l'agneau Vacillant Vous dites n'importe quoi Troupeau trivial Justice par delà les flambeaux Comme d'antan Justice par delà les barreaux Insouciant La révolte face à nos bourreaux Lénifiant La loi approuvée par l'agneau Vacillant Vous dites n'importe quoi Ardent bétail Vous dites n'importe quoi Troupeau trivial

Adieu ma belle (Rorcha, 2012)

Rorcha, 2012. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

L'histoire simple d'une séparation.

Aujourd'hui ma belle nous devons nous quitter C'est ici ma belle nos chemins s'éloigner Oui adieu ma belle et nous devrons combler Ce grand vide ma belle et je devrai cacher Trop de larmes ma belle sur l'écran ont coulé Et pourtant ma belle je croyais contrôler Toute ces vies ma belle c’est bien trop compliqué J’en suis sur ma belle je ne peux abdiquer L’équation est faussée L'idylle est terminée Renoncer à présent Et s’offrir l’un à l’autre comme l’aube s’offre au temps Renoncer aux présents Voir l’avenir l’un sans l’autre mais l’autre souffre autant Je m’enfuis ma belle je pars comme un voleur Sans au revoir ma belle je met fin au bonheur C’est la vie ma belle il ne faut pas avoir peur Détestes-moi ma belle et maudit ma noirceur Nous sommes hors d’atteinte Pour une dernière étreinte Renoncer à présent Et s’offrir l’un à l’autre comme l’aube s’offre au temps Renoncer aux présents Voir l’avenir l’un sans l’autre mais l’autre souffre autant Renoncer à présent Et s’offrir l’un à l’autre comme l’aube s’offre au temps Renoncer aux présents Voir l’avenir l’un sans l’autre mais l’autre souffre autan

jeudi 13 octobre 2016

Tout s’accélère (Rorcha, 2012)

Rorcha, 2012. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

L'idée de ce texte était de jouer sur des mots similaires et de revenir à une écriture plus surréaliste.


Yeah ! Mur montant murmurant le ton haut Comme la tête dans le moment Où l’on fonce droit devant droit dedans. Yeah ! Parcourant l’étang prudent de peur qui coule Le frêle esquif esquisse Trop lisse de nombreux mouvements Tout s’accélère. Porté par le courant. Tout s’accélère. Rien n’est important. Tout s’accélère. Year ! Vol vivant d’une vierge victime violente D’un virtuose volage En quête de valse variée sur des volcans Year ! Peur frivole de tout symbole Faisant fit de fait futurs Comme dans du formol de fœtus effrayants Year ! C’est le gag du gars qui croit Qu’on gratte ses graffs dans la gargote des gares Au détriment de gens grouillant Year ! A-t-on dit au deux débiles De dédoubler les gardes Aux dédicaces du dérisoire clown débutant Tout s’accélère. Porté par le courant. Tout s’accélère. Rien n’est important. Tout s’accélère. Porté par le courant. Tout s’accélère. On ne prend plus le temps. Tout s’accélère. On ne prend plus le temps de concevoir le sens On s’en fout. Ce qui compte c’est l’image, la première estocade On s’en fout. Peu importe le sens des choses. Tout est altéré Galvaudé Tout s’accélère. Porté par le courant. Tout s’accélère. Rien n’est important. Tout s’accélère. Porté par le courant. Tout s’accélère. On ne prend plus le temps. Tout s’accélère.

Laisser l’émoi (Rorcha, 2012)

Rorcha, 2012. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

L’inhibition des sentiments comme thème de chanson sur une mélodie mélancolique. Rorcha entre dans une nouvelle phase de composition à la suite du second EP.




On enterre sous nos rêves, nos sentiments Et l’on croit détenir tous les fragments De nos peines et de nos joies, De la haine, l’amour parfois Et l’on traîne tous nos ébats Sous leur poids Laisser l’émoi Laisser l’émoi en suspend Laisser l’émoi Raisonnable ou instable on croit parfois Échapper à nos troubles, à nos émois On se perd en se cachant Et l’on créé des précédents Au mépris des sentiments Et pourtant Laisser l’émoi Laisser l’émoi en suspend Laisser l’émoi exaltant Laisser l’émoi éprouvant Laisser… Au-delà du détachement Stoïque et indifférent Ne laisser aucune prise à tout sentiment

jeudi 26 février 2015

A cause d’elles (Rorcha, 2011)

Rorcha, 2011. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Ce texte pourrait être la suite du précédent. Il a pourtant été écris bien des années plus tôt pour D.Majiria sous le nom de "Et je rêve". La chanson à l'époque n'a jamais été jouée en live et a été enregistrée en studio pour la maquette préparatoire de l'album chez Philibert. Elle fut ensuite mise de côté car considérée, à raison, comme trop pop pour un groupe de metal. J'ai gardé une partie de la mélodie pour un autre titre de D.Majiria, "Loin d'ici". C'est pour ça que dans ces deux textes ont retrouve "loin d'ici" (piège et rêve). Lorsque Gaëtan a commencé à composé la mélodie de cette chanson de Rorcha, j'ai collé ma vieille ligne de chant et mon texte et ça a fonctionné. 

Le texte est inspiré par l'ancien compagnon d'une amie de ma femme qui était venu, à l'époque, raconter ses déboires. Bien que peu probable, j'ai malgré tout donné du crédit à son histoire pour en faire cette romance chantée. A cause des "lalalas" de la fin, la compo est devenue assez emblématique pour nous et devint naturellement le single de notre second EP dont le clip, réalisé par Benjamin Smidts, vous est proposé ci-dessous. Pour ce clip, j'avais été jusqu'à réaliser un storyboard que je vous propose à la fin de cet article. Ainsi que la featurette du clip. Dans ce clip, Patrice n’apparaît pas car il a depuis quitté le groupe. Par contre, Lara a intégré Rorcha de façon définitive mais j'y reviendrais plus tard.



C'est un mal nécessaire même s'il n'y paraît pas
A vouloir trop bien faire à chercher trop loin on oublie où l'on va
Et si mon cœur se serre face à ma mauvaise foi
Faux semblant de rien c'est à cause d'elle que j'emprunte une autre voix

C'est un mal nécessaire il faut passer par là
Toujours l’autre en tête et moi je m'en-tête c'est ce qui me perdra
Je suis allé trop loin je suis descendu trop bas
J'ai rêvé ma vie oublié qui j'étais c’est une question de choix

Et je rêve loin d'ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d'ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis

Pour rompre le mystère je suis allé là-bas
Un rencard innocent presque accidentel du moins c'est ce que je crois
Je suis pas allé trop loin mais de retour chez moi
Elle me dit qu’elle sait tout elle veut me quitté j’en suis arrivé là

Et je rêve loin d'ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d'ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis

De cet acte manifeste j'ai tout perdu ce jour là
A bien y réfléchir ne valait-il pas mieux que ça se passe comme ça
Elle s’est sentie trompée je ne la mérite pas
J'ai rêvé ma vie avec elle je croyais que ça n'arriverai pas

C'est un mal nécessaire même si il n'y paraît pas
A vouloir trop bien faire à chercher trop loin on oublie où l'on va
Je suis allé trop loin je suis descendu trop bas
J'ai rêvé ma vie oublié qui j'étais c’est une question de choix

Et je rêve loin d'ici aux fantômes de ma vie
Et je rêve loin d'ici à ce qui nous désunis
À ce qui nous désunis








Fille d’un soir (Rorcha, 2011)

Rorcha, 2011. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Cette chanson marque un tournant. En effet, Patrice, ancien batteur de D.Majiria, a intégré Rorcha depuis quelques mois et participe désormais à la composition et à l'arrangement des chansons, bien que celles-ci soient toujours des propositions de Gaëtan. Cette légère influence va emmener Rorcha vers une approche plus pop. La mélodie de chant est reprise d'une chanson que j'avais faites avec Morning Dead mais qui n'a jamais aboutie, "The Girls on The Gymnastic Ball". Le texte reprends le même type de thème que "Elle me tue" de D.Majiria. Il y a d'ailleurs une phrase de ce texte qui est reprise ici. La référence à la gitane est un clin d'oeil à Patrice qui a croisé le chemin d'une fille bizarre qui se disait gitane et qui avait flashé sur lui. Le texte s'est d'ailleurs appelé à un moment donné "gitane nin niqué" pour déconner. Ce titre figure sur le second EP de Rorcha.



Je crois que tes yeux brillent trop pour moi
Je crois que tes cheveux brillent trop pour moi
Je crois que tes gestes provoquent en moi un émoi tel
Qu’il nourrit vraiment mon désarroi
Tes rondeurs oui je suis aux abois
Mes ardeurs cette fois je n’ai plus d’autre choix
Que caresser tes courbes entrer en toi
Tout en moi veut inexorablement se dresser
Tes épaules ton échine dessinée
Peu à peu mes doigts vont suggérer
Le chemin la voie vers cette satanée bestialité refoulée

Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté
Cette fille va-t-elle me réchauffer

Ta folie épuise ma pudeur
Ta folie épuise mes ardeurs
Ta folie m’épuise et guette sommes nous des âmes sœur ?
C’est sûrement l’odeur de ta sueur
Je me perds la tête c’est annonciateur
Oh gitane tes courbes me font vraiment peur
J’ai caressé tes courbes entrer en toi
Tout en moi veut inexorablement se dresser
Je n’ai plus aucune rationalité
Face à ta nature enjouée
Ta séduisante folie m'entraîne vers des contrées inconnues et inexplorées

Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté
Cette fille va-t-elle me réchauffer
Où est-elle ? Qui est-elle ?

Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté
Cette fille là me tue son corps m’est défendu

Je me dis jusqu’où va-t-on aller ?
Pour tenter tous deux de se prouver
Que cette relation est stable et voué à perdurer pour l’éternité

Oh fille d’un soir
Je n’ose te regarder
J’ai bien trop peur d'être tenté de t’embrasser

L'enfant du désespoir (Rorcha, 2010)

Rorcha, 2010. Composée par Gaëtan Patti et Jean-Marc Ernes. Texte de Jean-Marc Ernes.

Qu'est-ce que je me suis marré à écrire ce texte. Sorte de "Elle a fait un bébé" satirique, ce texte a été inspiré par une vieille connaissance. Il décrit l'histoire d'une femme prête à tout pour faire un enfant qui devient son principal centre d'intérêt. Amour étouffant, pulsion égoïste et tableau peu élogieux... La musique de cette chanson est très particulière. Si bien qu'on ne l'a jamais jouée en live. Il existe un enregistrement studio que je ne manquerais pas de publier dès que possible.


Elle vivait seule avec ses chiens
Pas d'amoureux et pas de câlins
Alors elle a décidé tard
De faire seule un enfant par désespoir

Une foule de sentiments
Toute seule et égoïstement

C'est pas parce qu'elle était trop bête
Pas très sexy ou vraiment laide
La solitude l'a rendu folle
Aucun homme ne voulait d'elle même sous alcool

Cette mère est cinglée
Elle est folle à lié

Tout ce pathos qui dégouline
Enfant perdu mère qui domine
Pour plus être seule oui elle a trouvé
Elle s'est faite inséminée

Son corps vierge de tout queutard
Est enceinte de son désespoir
De pouvoir être enfin aimée
Amour malsain pour un enfant étouffé

Il a peur d'être noyé
Par l'amour étouffant d'une mère cinglée

Sa mère est cinglée
Elle est folle à lié

D'un malheureux en voici deux
Une égoïste un cafardeux
Né pour cicatriser les plaies
D'une mère dépressive à l'excès

Sa mère est cinglée
Elle est folle à lié

Tout ce pathos qui dégouline
Enfant perdu mère qui domine
Pour plus être seule oui elle a trouvé
Elle s'est faite inséminée